Collagène : bienfaits, usage et guide !

À partir de 25 ans, notre production naturelle de collagène commence à décliner : peau moins ferme, articulations plus raides, cheveux et ongles fragilisés… Le collagène est pourtant une protéine clé de notre bien-être. Ce guide vous aide à mieux comprendre son rôle, ses formes, ses sources, et comment bien le choisir pour profiter pleinement de ses effets.

Le collagène est une protéine fibreuse indispensable, représentant près de 30 % des protéines totales du corps humain. Il est exclusif au règne animal, et présent dans les tissus conjonctifs et cartilagineux de nombreux êtres vivants. En termes de sources alimentaires, on le retrouve essentiellement dans la viande, les bouillons d’os, le poisson…

D’un point de vue plus scientifique, le collagène est produit par des cellules spécifiques : les fibroblastes (dans la peau) et les chondrocytes (dans les articulations). Il se compose principalement de trois acides aminés essentiels : glycine, proline et hydroxyproline, qui jouent un rôle clé dans la fonction des tissus. Ces dernières assurent en effet la structure, la fermeté et la résistance des tissus conjonctifs que sont la peau, les cartilages, les tendons et les os.

Le corps produit naturellement du collagène, mais, dès 25-30 ans, sa production commence à ralentir... et c'est là que ça se complique : perte de souplesse, relâchement. En bref, les signes du temps qui s’installent. Mais pas de panique ! Une complémentation en collagène peut intervenir histoire de vous donner un petit coup de pouce !

🧐Mais le collagène, ça veut dire ? On en parle en long, en large, et en travers, mais jamais sur son nom même ! Mettons fin au mystère avec un point d'étymologie. “Collagène” vient en fait du grec "kolla" (colle), un clin d'œil à son rôle de “ciment biologique” dans notre organisme. Il ne s'agit pas de se transformer en statue antique, mais bien d'apporter un soutien à votre peau et à vos articulations !

Avant toute chose et au risque d’en décevoir certains, mettons fin à une idée encore bien ancrée : le collagène végétal, ça n’existe pas ! Rappelons que cette protéine appartient au règne animal. Ce serait donc totalement dénué de sens que d’affirmer qu’il existe un tel collagène parmi les végétaux.

Cette précision étant faite, voici les véritables sources d’où peut être issu le collagène :

• Collagène bovin : extrait de la peau, des os et du cartilage de bovins.
• Collagène aviaire : provenant du cartilage de poulet.
• Collagène marin : extrait de la peau et des écailles de poissons.
• Collagène porcin : issu de la peau de porc et souvent utilisé en cosmétique.

💡À noter que dans la “rivalité” entre collagène bovin vs marin, le collagène d’origine marine offre une excellente biodisponibilité et une assimilation optimale. Il est particulièrement prisé en complément alimentaire pour sa facilité d'absorption et sa grande efficacité.

Le collagène de type I constitue une grande partie du derme (couche intermédiaire de la peau), offrant élasticité et fermeté. Avec l’âge, sa diminution peut entraîner rides et relâchement cutané. Si le vieillissement ne peut être stoppé, il serait possible d’en ralentir ses effets. Une méta-analyse révélerait que la prise de collagène serait efficace pour améliorer l'élasticité et l'hydratation de la peau, et donc contribuer à réduire les rides [1].

💊 Pour accompagner ces effets et prendre soin de la santé de la peau, nos gélules associent un ensemble d’actifs innovants : Collagène marin breveté Peptan®, acide hyaluronique, vitamines (C, E, A, B8) et sélénium.

En nutricosmétique, certains compléments à base de collagène sont de plus en plus utilisés pour soutenir la beauté des cheveux et la résistance des ongles. Si la science n’a pas encore validé d’allégations santé officielles, de nombreux utilisateurs rapportent des effets positifs dans le cadre de routines bien-être globales incluant du zinc, de la biotine (vitamine B8), ou encore de la kératine. Une carence en certains micronutriments, le stress oxydatif ou le vieillissement naturel peuvent en effet contribuer à la chute de cheveux ou à des ongles cassants.

💊 Nos gélules de Collagène Marin apportent non seulement du collagène hydrolysé Peptan®, mais aussi des vitamines A, B8 (biotine), C, E et du sélénium, reconnus pour leur rôle dans le maintien de cheveux et d’ongles normaux.

Le collagène de type II, principal composant du cartilage, joue un rôle clé dans la souplesse et la résistance des articulations. Avec l'âge, sa production diminue, entraînant potentiellement un cartilage moins souple, des tendons plus fragiles et une perte de mobilité, voire un inconfort articulaire. Parmi les nombreuses études menées, l’une d’entre elles suggérerait le potentiel du collagène dans la réduction des inconforts et de la raideur articulaire [2].

Mais les bénéfices du collagène ne se limiteraient pas qu’aux articulations. Une étude suggère un effet favorable sur la réparation des tissus conjonctifs et le confort musculaire, soutenant ainsi l’intérêt d’une complémentation ciblée, notamment chez les personnes actives ou en période de récupération.

Le collagène de type I est la protéine la plus abondante dans le tissu osseux, représentant près de 90 % de la matrice organique de l’os. Il forme une structure en fibres résistantes qui sert de charpente pour la fixation des minéraux, notamment l’hydroxyapatite, indispensable à la solidité osseuse. Selon une revue récente [4], ce collagène ne se contente pas d’un rôle structurel : il guide la minéralisation, soutient l'activité des ostéoblastes (les cellules qui construisent l’os) et freine celle des ostéoclastes (qui le détruisent).

Chez les femmes ménopausées, la perte osseuse peut être accélérée par un manque de collagène, qui constitue un élément structurel des os. En ce sens, des recherches suggèrent que la prise de peptides de collagène, associée à une supplémentation en calcium et vitamine D, pourrait soutenir la densité osseuse et réduire le risque d’ostéoporose [3].

Les besoins quotidiens en collagène ne sont pas officiellement établis, mais les études disponibles indiquent qu’une supplémentation de 5 à 10 g de collagène hydrolysé par jour est généralement suffisante pour observer des effets bénéfiques sur la peau, les articulations, les os et les cheveux. Cette quantité correspond à la dose la plus couramment utilisée dans les recherches cliniques, bien tolérée et facilement assimilable par l’organisme. En dessous de 5 g, les résultats sont souvent plus discrets, tandis qu’au-delà de 10 g, aucun bénéfice supplémentaire significatif n’a été clairement démontré.

On parle souvent du collagène comme d’une seule et même protéine, mais saviez-vous qu'il en existe en réalité plus de 20 types ? Toutefois, les plus connus et étudiés sont les types I à III, chacun ayant un rôle bien précis dans l’organisme :

• Type I : majoritaire, il représente ~ 90 % du collagène de notre corps et compose notamment la peau, les tendons, les os et les ligaments. Son rôle : aiderait à maintenir l’extensibilité et l’élasticité des organes, voire leur réparation.
• Type II : présent principalement dans le cartilage dit hyalin, celui qui se trouve dans nos articulations. Son rôle : aiderait à garder la souplesse articulaire.
• Type III : abondant dans les muscles et les parois des vaisseaux sanguins. Son rôle : aiderait à favoriser la souplesse des artères notamment, et donc, veillerait à notre système cardiovasculaire.

[1] de Miranda, Roseane B et al. “Effects of hydrolyzed collagen supplementation on skin aging: a systematic review and meta-analysis.” International journal of dermatology vol. 60,12 (2021): 1449-1461.

[2] García-Coronado, Juan Mario et al. “Effect of collagen supplementation on osteoarthritis symptoms: a meta-analysis of randomized placebo-controlled trials.” International orthopaedics vol. 43,3 (2019).

[3] Clifford, Tom et al. “The effects of collagen peptides on muscle damage, inflammation and bone turnover following exercise: a randomized, controlled trial.” Amino acids vol. 51,4 (2019).

[4] Selvaraj, Vimalraj et al. “Type 1 collagen: Synthesis, structure and key functions in bone mineralization.” Differentiation; research in biological diversity vol. 136 (2024): 100757. doi:10.1016/j.diff.2024.100757

[5] Elam, Marcus L et al. “A calcium-collagen chelate dietary supplement attenuates bone loss in postmenopausal women with osteopenia: a randomized controlled trial.” Journal of medicinal food vol. 18,3 (2015): 324-31.